La tendance preppy revient donc en force, et, influence de Gossip Girl oblige, je m'y suis mise aussi.
    Mais, sachant que mon lycée n'impose pas l'uniforme, le total look pensionnat chic anglais ferait un peu too much, avec la jupette à carreaux, les hautes chaussettes et le serre-tête, au milieu des slims et autres ballerines qui hantent les couloirs.
    Adapté à ma sauce, cela donne donc une chemise entrouverte sur un pull noir, une cravate -une ceinture en velours en fait- mal nouée, une vraie besace vintage en cuir, et enfin, un jean avec mes vieilles Converse. Et en cas de grand froid, un blazer noir et une écharpe multicolore, pour éviter le trop noir-blanc.
    Et le look preppy girl et vous?

Le look preppy, ça donne toujours une bonne image, bien nette, bien propre sur soi...

Mais je n'ai jamais été une élève studieuse ;) ...

    Voici ma dernière trouvaille, après une plongée dans les "fringues à jeter". Le carton "Vieux Vêtement", c'est comme une friperie. Mais en mieux, puisque c'est gratuit. Si on cherche bien, il y a toujours quelque chose de bon à recycler. Donc chaque vêtement a eu droit à un scrutage sous tous les angles possibles, histoire de déterminer si il a du potentiel.

    Et je suis tombée donc sur ça. A la base, une vieille veste, fermeture éclair, dans un tissus un peu cheap, imitation parachute et d'une couleur oscillant entre le jaunâtre et le beige. Bref, pas spécialement la pièce idéale... Mais, d'une longueur convenable pour faire office de trench. Avec une vraie couleur beige, des boutons, une ceinture dans le bon ton, on peut en faire quelque chose de bien, un trench à la Inspecteur Gadget, avec son petit côté rétro.

 
    Je rêve de mettre la main un jour sur une robe Charleston. Une simple robe Charleston, noire, avec franges. Je crois que je serai heureuse, rien qu’en paradant dans ma chambre, sur fond de musique de jazz.

    Son nom vient de la danse endiablée qui faisait fureur dans les années 20, autrement dit les Années Folles. Les Années Folle, c’est l’après-guerre, la joie de vivre des gens. C’est le temps des bals, des orchestres. C’est le temps du jazz, de Joséphine Baker, de Louise Brooks. C’est le temps de l’émancipation « vestimentaire » pour la femme : la robe se raccourcit pour pouvoir danser, se munit de franges pour donner de l’ampleur, un sautoir de perles les accompagne, le tout surmonté d’un chapeau en plumes. C’est la création de la petite robe noire Chanel, de la mode à la garçonne, des audaces de Poiret. C’est le temps de la mode libre, débridée et élégante, une mode qui nous influence toujours aujourd’hui.

    J’aurais beaucoup aimé vivre à cette époque. Tout semblait moins compliqué que de nos jours…

    Bref, je cherche encore et toujours la fameuse robe Charleston de mes rêves…

Couleur Chocolat, que j'aime ta couleur Chocolat.
J'adore dire ça, j'adore cette couleur. Une fringue couleur chocolat ne peut qu'être sublime, c'est prouvé scientifiquement. Une fringue chocolat ne peut qu'apporter que du bonheur: 1) parce que c'est un vêtement.
                                                                                       2) parce que c'est au chocolat.
L'anti-dépresseur par excellence en gros.

    J'aime la bouffe et j'aime les vêtements, donc quand je vois un ah-dorable paletot couleur chocolat qui n'attend que moi , seul sur un portant, je n'hésite pas.
    Si vous l'aviez vu! Tout seul, remisé au fond, avec tous ces gens qui passaient devant sans même remarquer le potentiel cutissime de ce bout de chiffon! Mes yeux, tel un radar spécialement fait pour le repérer, se sont directement posés sur lui. Il me lançait des signaux de phare, du genre "JE SUIS LAAA!" -oui, j'ai le pouvoir d'entendre les vêtements. Ni une, ni deux, je l'essaie. Gosh, on dirait qu'il a été fait pour moi =D. Et puis quinze Euros...Arg, allez, on prend. Il me fait trop de peine. Et je me fais pitié à moi aussi sur le coup, mais c'est pas grave, j'ai mon paletot.

    Voilà, mes collants chocolat ont trouvé un copain avec qui s'amuser. Il est couleur chocolat, laisse passer les courants d'air, car il est un poil trop grand, je sonne horriblement nunuche, mais je m'en fiche, c'est mon paletot.

    Pour la peine, j'vais aller me faire un carré de chocolat ;)

La qualité des photos est trop merdique, donc je les met en miniature.

Première photo: short marron, top basique noir, collants et paletot chocolat
Deuxième photo: robe bustier noir, collants et paletot chocolat.

    Bergdorf, c'est une jeune fille de seize ans. Je suis blonde, aux yeux à la couleur indéterminée, j'ai des mensurations certainement pas de rêves, mais selon les jours, je me trouve bien. Je suis en Première S et estime que c'est la plus grande erreur de ma vie. Du coup, je passe son temps à rêver à des fringues hors de prix-mais-que-j'aurai-un-jour, à regarder des séries et à jouer de la guitare.

    Mon plus grand fournisseur de fringues : le placard d'maman. Eh oui, c'est le krash boursier de Wall Street tous les mois dans mon porte-monnaie. Apparemment, le monde enter a décidé de s'en inspirer. Sinon, je me fringue partout où je peux trouver l'affaire-qui-tue-putain-un-jean-à-2-Euros!
Je ne suis pas la mode à la lettre. Je m'en inspire. Quelque fois. J'aime à dire que mon style est classe et élégant, mais ça, ça reste à voir. Mes créateurs préférés sont Nanette Lepore -ses robes et ses escarpins sont divins- et Marc Jacobs.

    Mon addiction aux séries télé en VO ne m'aide pas dans la vie. Des fois, je me mets même à parler anglais. Et je fais des blagues que personne ne peut comprendre, car je suis la seule accro que je connaisse. Je suis une inconditionnelle de F.R.I.E.D.S. et Gossip Girl, et je ne crache pas sur un petit épisode de How I Met Your Mother, OTH, Skins ou Sex And The City.

    Mon icône de toujours est Audrey Hepburn, suivie de Kate Moss, Coco Chanel et Chloë Sevigny. Et j'admire la facilité avec laquelle Rachel Bilson, Clemence Poesy, Keira Knightley, Gwyneth Paltrow, Mischa Barton et Sarah Jessica Parker assurent avec les fringues. Et niveau musique, j'idolâtre Matthew Bellamy, ainsi que la totalité des Strokes, et Johnny Greenwood.

    Je passe certainement pour la fille la plus égocentrique et superficielle du monde. Que voulez-vous, il y a des gens qui s'occupent de résoudre la faim dans le monde, moi je m'occuper à penser à moi.